Pour les métiers de l’influence, le portage salarial est une bonne option

Le monde de l’influence, c’est un peu la jungle avec des filtres : entre les partenariats, les OPs sponsorisées, les collaborations sauvages et les factures qui s’empilent dans les DM, beaucoup d’influenceurs, de community managers ou de consultants en stratégie sociale se retrouvent à improviser leur business comme une story qui dure un peu trop longtemps. Le statut, lui, reste souvent flou : est-on un prestataire, un salarié, un autoentrepreneur, un ninja ? Bonne nouvelle, il existe une réponse sérieuse et carrée pour ceux qui veulent professionnaliser leur activité sans s’embêter à monter une boîte : le portage salarial.

Dans les métiers des réseaux sociaux, la diversité des activités possibles est tellement vaste qu’il devient compliqué de tout faire rentrer dans un seul statut rigide. On peut animer une communauté, créer du contenu UGC pour une marque, faire de la stratégie d’influence pour une agence, conseiller une entreprise sur son tone of voice et dans la foulée, gérer un live shopping sur TikTok. Et c’est exactement pour cela que le portage salarial devient pertinent : il s’adapte. L’influenceur qui ne voulait faire que du placement de produit se retrouve finalement à coacher des marques, à produire des campagnes, à co-écrire des briefs… et tout ça, c’est un mille-feuille administratif si vous êtes en microentreprise classique.

En portage, c’est la société de portage qui se coltine la paperasse : vous facturez, ils encaissent, ils vous reversent sous forme de salaire. Vous avez une fiche de paie, donc des cotisations, une retraite qui ne se résume pas à votre nombre d’abonnés, et une mutuelle qui ne dépend pas de votre dernier buzz. Et surtout, vous êtes couvert par une responsabilité civile professionnelle : si jamais un client trouve que votre stratégie Instagram a flingué son image de marque (même si objectivement c’était lui qui voulait faire un Reel en doudoune rose fluo), vous avez une assurance derrière vous.

Autre point : les clients, surtout les grosses agences et les grandes marques, aiment bien travailler avec des profils “sérieux”. Traduisez : ceux qui savent émettre une facture propre, déclarer leurs revenus et qui ne vont pas faire une embrouille de TVA venue d’un tuto YouTube mal digéré. Le portage salarial, c’est le tampon officiel qui vous transforme en pro fréquentable. Vous ne signez pas vos devis “au nom de moi-même”, mais via une structure qui a pignon sur rue. Ça rassure tout le monde et ça professionnalise vos relations commerciales.

Et puis, il y a la question de la pérennité. L’influence, c’est génial tant que l’algorithme vous aime. Mais un changement de règle chez Meta, un reach qui s’effondre, et soudain le business modèle en carton-pâte s’écroule. Le portage vous offre au moins la sécurité sociale et même l’assurance chômage : si jamais vos clients disparaissent ou que votre audience se volatilise plus vite que votre dernier TikTok, vous avez un filet de sécurité.

On pourrait croire que le portage, c’est pour les seniors en costard ou les consultants B2B qui disent “synergie” toutes les deux phrases. Mais non : ça marche aussi pour ceux qui créent du contenu, qui manient les mèmes comme d’autres les PowerPoint, et qui savent que la valeur aujourd’hui, c’est la capacité à engager une communauté. Le portage, c’est simplement un hack légal et social qui permet de faire son métier sans flipper à chaque déclaration URSSAF.

Et puis soyons honnêtes : combien de community managers ou de consultants réseaux sociaux passent leur temps à conseiller leurs clients sur la structuration, la stratégie, la régularité… et font eux-mêmes leur administratif comme des pieds ? Le portage, c’est la cohérence ultime : tu bosses comme un pro, tu es payé comme un pro, tu es protégé comme un pro.